Le dossier TAP s’inscrit dans une dynamique de consolidation européenne du transport aérien dominée par trois grands ensembles : Lufthansa Group, IAG et Air France-KLM

L’affaire stéphanoise illustre le malaise profond de l’écosystème aéroportuaire français, le plus dense d’Europe, mais aussi l’un des plus fragmentés.

L’affaire stéphanoise illustre le malaise profond de l’écosystème aéroportuaire français, le plus dense d’Europe, mais aussi l’un des plus fragmentés.

La réorganisation du groupe Air France traduit un choix stratégique assumé : Orly est abandonné comme plateforme d’affaires et repositionné sur un modèle loisirs/low-cost avec Transavia.

Le niveau d'endettement des compagnies françaises montre leur fragilité, malgré la reprise du trafic. 

Cet épisode illustre une fois de plus la politique agressive de Ryanair vis-à-vis des aéroports régionaux européens : un véritable chantage aux subventions en échange du maintien de dessertes touristiques vitales.

Volotea opère des lignes régionales transversales européennes selon un modèle économique ultra low-cost avec des pilotes payant leur qualification de type et donc sans contrainte d’amortissement.

La croissance du trafic aérien domestique européen est accaparée par les compagnies Low Cost, malgré leur expansion limitée par la disponibilité de leurs avions et les retards de livraison

Pour Ben Smith, le recul constant de la part de marché du « pavillon français » sur le trafic aérien en France prouve que ses craintes sont bien fondées 

Ce projet de règlement européen doit encore passer le cap du Conseil et du Parlement européen

Le nouveau règlement européen en préparation sur les droits des passagers (cf. article suivant) pourrait notamment rendre gratuit l’emport des bagages à main qui tiennent sous les sièges.

les avantages compétitifs des compagnies aériennes low cost tiennent à plusieurs facteurs : l’unicité de flotte, la densification des sièges à bord, un réseau entre aéroports secondaires pour une utilisation maximale des avions et des coûts sociaux réduits au minimum…

Le remplacement d’Air France par sa filiale Transavia sur la plateforme d’Orly est un choix qui répond à une logique de coûts

Wizz Air est une compagnie aérienne à bas prix hongroise qui dessert 140 destinations à partir de bases situées en Europe centrale, en Europe de l'Est et en Grande-Bretagne

Le modèle économique des compagnies low Cost est fondé surune utilisation intensive de leurs avions, permettant ainsi une productivité des équipages supérieure à celle des compagnies Major

L’entrée des compagnies Ultra Low Cost sur un aéroport créneauté est-elle une inflexion stratégique ou juste la saisie d’une opportunité à l’occasion de la redistribution de créneaux inutilisés ?

Quasiment chaque département français veut conserver son aéroport, au titre de sa connectivité et de son attractivité, mais peu de ces aéroports équilibrent leurs comptes.

Le modèle économique des compagnies Low Cost est fondé officiellement sur l’utilisation maximale de leurs avions desservant un réseau point à point, sans correspondance, le plus souvent à partir d’aéroports « secondaires » où les temps de demi-tour sont réduits.

Le développement des compagnies low cost reliant les aéroports régionaux entre eux, associé au développement du télétravail et du report modal vers le train, ont amené Air France à réduire sa politique de hub régional à Lyon et à abandonner Orly d’ici 2026 au profit de sa filiale low cost Transavia.

La baisse du trafic domestique a amené AF à quitter l’aéroport d’Orly et à transférer ses précieux créneaux à sa filiale low cost Transavia.