« Retrouvez ici tous les résumés des actualités traitées par les équipes de l’APNA. Vous pouvez accéder et maitriser les problématiques clés du monde aéronautique en quelques minutes »
Les aéroports veulent encore augmenter leur rentabilité
Les aéroports français ne sont pas tous logés à la même enseigne puisque les aéroports de Paris, Lyon, Toulouse, Marseille, Nice et Bordeaux ont des rentabilités que toutes les compagnies aériennes leur envient
La délocalisation de l’aérien français par la taxation
Le transport aérien est devenu le bouc émissaire des écologistes, qui sont convaincus que seule la réduction du trafic aérien permettra d’atteindre les objectifs d’émission de CO2.
Les bénéfices fictifs d’une SNCF subventionnée de 20 milliards par an
La guerre de communication de la SNCF contre l’aérien, qui polluerait 85 à 200 fois plus que le train, sert d’abord à cacher ses surcoûts face au transport aérien structurellement moins cher
Bientôt, des vols commerciaux de 22h en A350
Ces vols ultra long range posent la question des limites physiologiques humaines. Les limites de l’avion en masse maxi au décollage contraignent le nombre des passagers à 238 au lieu de 300 chez Singapore, leur laissant ainsi plus d’espace pour subir de telles durées de vol.
L’avion à hydrogène commence par une APU à hydrogène
Les ONG environnementales diffusent le message de l’impossibilité de la décarbonation de l’aviation, obligeant ainsi à sa décroissance pour respecter ses objectifs climatiques.
L’avion d’après l’A320
Le développement de l’aviation sera conditionné par son acceptation sociale, notamment environnementale. L’engagement d’une aviation durable à zéro émission d’ici 2050 oblige à prévoir la production suffisante de SAF, mais aussi à concevoir l’avion de la génération suivante à l’A320.
Airbus et Safran ne peuvent tirer profit des déboires de Boeing
Au premier trimestre 2024, Boeing n’aura livré que 83 avions contre 203 pour Airbus. Les malheurs de Boeing ne font pas le bonheur ni d’Airbus qui est contrainte par sa chaine logistique pour augmenter sa production, ni pour Safran en sous production, car fournisseur exclusif des moteurs des B737 max, avion sous contrainte de production par la FAA.
Brouillage GPS russe : Finnair annule ses vols vers Tartu, 2ème ville d’Estonie
Le spoofing fait partie des armes de la guerre hybride utilisée par la Russie dans la mer Baltique, mais aussi par Israël dans son environnement géographique afin de se protéger d’attaques aériennes.
Un seul pilote dans l'avion : "Un projet dangereux !"
La presse bruisse d’un manque de pilotes dans les années à venir alors que les candidats au métier ne manquent pas. L’excuse des constructeurs pour innover avec des avions plus autonomes, n’est donc pas une insuffisance de pilotes, mais une économie avec des pilotes représentant une part de 2% (Long courrier) à 7% (Court-Courrier petits modules) des coûts d’exploitation.
Primes, privilèges, temps de travail : la vie rêvée des contrôleurs aériens
La cour des comptes a produit 3 rapports entre 2000 et 2020 qui reprennent tous à près de 10 ans d’écart, toujours les mêmes recommandations, visiblement jamais mises en œuvre.
Air France-KLM : Objectifs de croissance confirmés
Le premier trimestre est le point bas de l’activité des compagnies aériennes. Les compagnies ultra low cost, telle que Volotea, réduisent alors leur activité de moitié, ce qui explique les contrats saisonniers de leurs navigants.
La commission européenne attaque la publicité faite aux SAF qu’elle impose pourtant réglementairement
Le 13 septembre, le parlement européen a voté la législation Refuel EU, devant réduire les niveaux d’émission de CO2 de l’aviation civile européenne grâce à l’intégration progressive des SAF dans les réservoirs d’avion.
Safran à nouveau porté au premier trimestre par la hausse du trafic aérien
Safran, société française fait partie de l’écosystème de l’aéronautique française, un des seuls secteurs économiques avec le luxe et le tourisme qui apporte une contribution positive à la balance commerciale française.
American airlines réduit ses vols internationaux jusquen 2025 à cause des retards de livraisons de boeing 787
Boeing doit d’abord retrouver la confiance de ses passagers avec l’amélioration de son processus qualité. La psychose médiatique générée par des incidents parfois banals, a amené la constitution d’enquêtes parlementaires et la FAA à limiter sa production.
Le CDG Express va relier Paris CDG à Paris intra muros
Petit rappel historique : La déclaration d’utilité publique de l’aéroport de Roissy date des années 60, CDG 1 a été ouvert en 1975, et CDG 2 en 1981.
Sûreté à l’aéroport d’Ajaccio : des “défaillances graves” constatées
L’Etat a abandonné ses prérogatives de puissance publique aux gestionnaires d’aéroports qui prélèvent des frais de gestion aux sociétés privées à qui elles délèguent les missions de sûreté, sachant que leurs coûts incombent totalement aux compagnies aériennes sous forme de taxes et redevances.
Accord de sortie de grève des contrôleurs, décidé seul par le ministre, payé intégralement par les compagnies aériennes
Le ministre des Transports a donc arbitré pour une augmentation de masse salariale (Rémunération + Fonds de retraite) de 20 % à 30% sur 3 ans de ses fonctionnaires contrôleurs, augmentation qui n’aura d’impact que sur les compagnies aériennes.
Les noms d’avions : B7xx, A3xx, C9xx
Tous les noms d’avions à réaction de Boeing commencent par 7 (B707 à B787) tandis que tous les noms d’Airbus commencent par un 3 (A300 à A380) et tous les noms des avions du chinois Comac commencent par un 9 (C919 et C929). Ces noms d’avions sont à la fois symboliques et significatifs.
L’Europe, acteur de la non-compétitivité
La décision européenne d’anticiper l’usage des carburants durables dans l’aviation en Europe, réduit la compétitivité d’une industrie, par essence très délocalisable.
L’aéronautique française représente 5% du PIB
L’industrie et les compagnies aériennes représentent environ 500.000 emplois directs et indirects, et plus de 5 % du PIB. La pression écologique visant à une taxation spécifique n’aboutirait qu’à une délocalisation de l’activité industrielle ou d’exploitation.