Faible progression du trafic aérien français en septembre 2025

En septembre 2025, le transport aérien mondial a progressé de 3,6 % sur un an, selon l’IATA.

La capacité offerte a crû de 3,7 %, et le taux d’occupation moyen est resté très élevé à 83,4 %.

Cette croissance repose quasi exclusivement sur le trafic international (+5,1 %), alors que le trafic intérieur mondial stagne à +0,9 %.

L’Asie-Pacifique tire la tendance avec +7,4 %, suivie du Moyen-Orient (+6,2 %) et de l’Europe (+4,0 %).

En revanche, l’Amérique du Nord s’essouffle (-0,1 %), notamment sur son marché domestique (-1,7 %).

L'analyse de l'APNA:

Les chiffres de l’IATA confirment que le transport aérien mondial poursuit une croissance solide, mais à l’inverse, le trafic français baisse de 0.2% (dont près de 6 % pour le trafic intérieur) (Données DGAC pour septembre 2025),

et le trafic international depuis les aéroports français ne progresse que faiblement, autour de +1,5 %, face à une moyenne européenne quatre fois supérieure.

Ainsi quand le trafic passager de l’aéroport de CDG régresse de 1,3% cet été, les hubs concurrents des pays qui ne taxent pas, croissent : Madrid-Barajas (+6,5 %), Lisbonne (+7,1 %), Rome-Fiumicino (+5,8 %)

La France choisit donc la décroissance punitive qui, loin d’aider la transition écologique, affaiblit la compétitivité du pavillon français et transfère les émissions de CO₂ vers nos concurrents européens et extra-européens.

Source : https://www.air-journal.fr/2025-11-01-trafic-mondial-de-passagers-croissance-de-36-en-septembre-portee-par-lasie-pacifique-5266936.html

Précédent
Précédent

Aviation d’affaires française remplacée par ses concurrentes étrangères

Suivant
Suivant

Le transport aérien n’est pas un transport de riche