L'indépendance des aéroports secondaires en question !
Les contraintes environnementales, budgétaires et sociétales croissantes rendent pratiquement impossible la création d'infrastructures aéroportuaires. La France devrait donc se concentrer sur l'optimisation des infrastructures existantes. La concurrence inutile entre plateformes aéronautiques voisines gaspille les moyens publics et réduit leur compétitivité internationale. La mutualisation et la coordination des aéroports français au sein d'une gouvernance claire et stable doivent devenir notre norme. Ainsi, En Provence-Alpes-Côte d'Azur comme en Bretagne, les nombreux aéroports se disputent les mêmes passagers. Pour mutualiser les ressources, il faut une vision stratégique au niveau régional ou interrégional.
L'analyse de l'APNA :
Au moment où notre ministre des transports crée la commission de financement des infrastructures de transports, la question de l’optimisation du réseau de la centaine d’aéroports français doit être posée afin « d’anticiper les usages de demain, tout en répondant aux défis écologiques et sociétaux. » La concurrence entre aéroports voisins, « Tarbes-Pau », « Caen, Rouen, Le Havre et Deauville », « la dizaine d’aéroports bretons », « Dijon-Dôle », « Perpignan, Béziers, Montpellier, Nîmes » etc. a permis à Ryanair de jouer la concurrence pour obtenir une centaine de millions d’euros de subventions annuelles, maquillées en contrat dits marketing. La mutualisation des ressources aéroportuaires serait le premier pas vers une rationalisation plutôt que de subir, à terme, le démantèlement imposé par la réalité économique.