Une étude affirme que la contribution économique annuelle d’Air France-KLM est de plus de 70 milliards d’euros
Selon l’étude demandée par Air France-KLM, le groupe aérien franco-néerlandais génère 1,9% du PIB français (et 3,2 % au PIB total de l’Île-de-France), et 2,3% du PIB néerlandais. Cela représente 552 570 emplois en France et 267 996 emplois aux Pays-Bas dépendant directement ou indirectement d’Air France-KLM. Alors que sur l’exercice 2023, le groupe Air France-KLM a généré un résultat net de 900 millions d’euros, son impact économique total est estimé à 48,9 milliards d’euros en France et 21,9 milliards d’euros aux Pays-Bas, soit 723 euros par an et par habitant en France, et 1 228 euros par an et par habitant aux Pays-Bas. Pour chaque euro investi, le groupe Air France-KLM génère 3,6 euros dans l’économie française et 3,4 euros dans l’économie néerlandaise. L’étude souligne que chaque emploi direct créé par le Groupe génère 11 emplois supplémentaires en France et 9,2 aux Pays-Bas
L'analyse de l'APNA :
Les contradicteurs de l’aérien minimisent le plus souvent l’apport des compagnies aériennes françaises sans se rendre compte que selon le Rapport ministériel Le Roux, un avion long-courrier basé en France génère 1000 emplois de qualité, alors qu’un avion long- courrier étranger, ne génère que 300 emplois, le plus souvent via des sociétés de sous-traitance aux conditions de travail les plus faibles. (https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/144000658.pdf). La comparaison des charges pesant sur les compagnies aériennes françaises avec leurs concurrents extra européens, montre un écart insupportable qui rend incompréhensible les accords de ciel ouvert avec les pays tels que le Qatar et la Turquie. Les raisons sont peut-être à chercher du côté de la corruption démontrée au parlement européen par le Qatargate. Le renouvellement des parlementaires européens permettra-t-il la remise en cause des accords iniques votés dans de telles conditions ?