Face aux critiques, le transport aérien doit être fier de son engagement écologique et social
Réunis à Séville pour le congrès APG World Connect, les dirigeants mondiaux de l’aérien ont débattu de la communication du secteur face à une opinion publique européenne de plus en plus hostile.
Alors que le trafic mondial continue de croître (+3,6 % en septembre 2025 selon l’IATA), l’image de l’aviation reste dégradée, perçue à tort comme un grand pollueur.
Bertrand Piccard a rappelé que l’aérien ne représente que 3 % des émissions mondiales de CO₂, bien moins que d’autres secteurs.
Thierry Breton a exhorté le secteur à « parler d’une seule voix » pour défendre ses apports économiques et technologiques tandis que Jean-François Copé a souligné la nécessité de « reprendre la main sur le récit » en valorisant les retombées locales et la fierté des territoires aéroportuaires comme Roissy.
L'analyse de l'APNA:
Le congrès de Séville marque une prise de conscience bienvenue : l’aérien doit sortir de sa posture défensive.
Trop longtemps, il a laissé ses détracteurs imposer un discours caricatural, oubliant que le transport aérien, pilier de la mobilité mondiale, n’est pas l’ennemi du climat mais est surtout l’un de ses acteurs du changement technologique.
L’aviation française, en particulier, doit cesser de s’excuser d’exister et affirmer haut et fort sa contribution à la cohésion nationale, à l’emploi, à la souveraineté industrielle et à la transition énergétique — via les SAF, l’électrification et la recherche sur l’hydrogène.
La clé n’est pas la culpabilité mais la fierté : c’est en regagnant la bataille du récit que nous préserverons une aviation française forte, innovante et utile à tous.
Source : https://www.canva.com/design/DAG4SV8XHjY/m9T_bkelaMxzQJMzV7jxZg/edit